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dimanche 23 décembre 2012

Les Mondes de Ralph - Quand le cinéma rencontre le jeu vidéo

Bonjour à tous,

Le jeu vidéo est-il un art ? Le débat n'est pas nouveau, mais trouve une bien belle réponse dans le dernier film de Disney, Les Mondes de Ralph.

Les interactions entre le cinéma et le jeu vidéo sont nombreuses et malheureusement rarement exemplaire. Par exemple, il est fréquent qu'un jeu vidéo soit produit pour accompagner la sortie d'un film important au cinéma et profiter du succès du film pour vendre le jeu. Mais ces jeux sont rarement des réussites...
De l'autre côté, les jeux vidéos adaptés au cinéma ont connu des succès variables. Certains comme Prince of Persia, Tomb Raider ou Resident Evil s'en sortent plutôt bien. D'autres comme Final Fantasy, Super Mario ou Street Fighter ont eu bien moins de succès.

Plus de 30 ans après les premières consoles Nintendo, le jeu vidéo est entré dans la culture populaire. Les critiques étaient et restent nombreuses face à ce loisir responsable de bien des maux de notre société, mais plus personne ne remet aujourd'hui en cause le poids de cette industrie, ni son côté artistique. Musique, image, texte, interactivité, le jeu vidéo est un média qui allie plusieurs arts de façon ludique.
Et c'est à tout ce monde que Disney rend hommage à travers Les Mondes de Ralph. S'inspirant des jeux super mario, call of duty et mario kart, et multipliant les références à de nombreux autres jeux célèbres, Les Mondes de Ralph donne vie aux jeux. Un univers cohérent et magique qui invite le public à l'émerveillement.

Car Les Mondes de Ralph est une prouesse graphique. Entre le monde retrogaming de Ralph, l'univers science viction de Hero's Duty et l'ambiance bonbon du jeu de kart, le défi technique est remporté avec brio ! Côté scénario, c'est du bon disney, sans être inoubliable, mais avec des personnages attachants.
Avec tous les clins d’œils et autres références à la culture vidéo-ludique, le film plaira aux gamers ! Étant moi même fan de l'univers Nintendo, j'ai vraiment adoré Les Mondes de Ralph.

Pour terminer sur le jeu vidéo, depuis 30 ans, il a fortement influencé notre culture. D'ailleurs, les Français s'en sortent plutôt bien dans le monde des jeux vidéos, avec des studios d'influence mondial tels qu'Ubi Soft ou plus récemment Arkane Studios. Côté allemand, le jeu vidéo sur mobile ou PC est plus à la mode que les consoles traditionnelles.
Romain

[Photos : Allociné: http://www.allocine.fr]

mercredi 14 novembre 2012

Stars 80 - La fin d'une époque

Sabrina - Boys Boys Boys (Photo © La Petite Reine)
Bonjour à tous,

Ce mardi, je suis allé voir Stars 80 au cinéma. Oui oui je sais, j'en vois déjà plusieurs en train de rigoler en pensant à ce film qui remet au goût du jour des stars oubliées depuis bientôt 30 ans. Has been, ringards, dépassés, tout à déjà été dit et redit sur ces anciennes gloires de la chanson française.

Et pourtant, quelle sensation étrange en sortant de la salle ! Ce serait mentir que de vous raconter que les années 80 ont bercé mon enfance, sachant que je n'étais pas né ou encore trop petit lorsque toutes ces chansons étaient au top 50.

Pourtant, les chansons des années 80, les démons de minuit, voyage voyage, femme libérée, on va s'aimer, en rouge et noir, boys boys boys, tout le monde les a déjà entendu de nombreuses fois tant elles ont laissé une trace dans notre patrimoine culturel.

C'était une autre époque, loin de l'omniprésence de la culture américaine d'aujourd'hui qui submerge la culture européenne. Loin du star système avec ces artistes qui deviennent des stars un jour et oublié le lendemain. Car difficile d'imaginer si nous devions faire un film "Stars 2010" quels seront les artistes qui auront marqué la jeune génération. Peut-être n'avons-nous pas encore le recul nécessaire.

Pour autant, n'idéalisons pas les années 80. On aurait tendance à oublier qu'à cette époque, le monde était encore divisé entre est et ouest, qu'après deux chocs pétroliers, les 30 glorieuses étaient terminées et que la conjoncture mondiale allait commencer sa lente chute, la centrale de Tchernobyl explosait...Non, les années 80 n'étaient pas si heureuses que ça.

Il n'empêche que nous gardons un souvenir tendre et personnel avec ce patrimoine musical qui reste dans nos mémoires, même si on a parfois tendance à l'oublier un peu. Un peu comme ce bon vieux pyjama qu'on ressort lors des repas de noël. Autant le dire, on a envie de bouger, de chanter...Bref, ça fait du bien.

Alors oui, il est vrai que le scénario du film est sans surprise, un jeu d'acteur sans plus, des gags vus et revus. Mais c'est un tel plaisir de redécouvrir tout ces artistes des années 80 et de les voir jouer leur propre rôle avec une telle justesse et un vrai sens de l’auto-dérision. Mention spéciale pour Jeanne Mas, très touchante.
Jeanne Mas (Photo © Daniel Angeli / La Petite Reine)
Un petit medley pour finir : http://youtu.be/dL2q2-jS1GI

Et vous les années 80, ça vous évoque quoi ?

Romain

mardi 5 juin 2012

Avengers - Le service multipack Marvel

Bonjour à tous,
Alors que le film est déjà au cinéma depuis le mois d'avril, j'ai pu voir in extremis Avengers, un film d'action américain qui regroupe plusieurs personnages de l'univers Marvel.

Et c'est un vrai service multipack que le film nous propose. Pas moins de 6 personnages de Marvel, entre Hulk, Iron Man, Thor, Captain America, il y en a pour tous les goûts ! Le film suit la même logique que le comic dans sa dynamique fanservice.

Et pendant 2h30, impossible de se plaindre du spectacle tellement les effets spéciaux sont nombreux et réussis. De l'action, encore de l'action, toujours de l'action. Un beau moment visuel tout en puissance.

Mais si vous cherchez un scénario ou une réflexion psychologique, il faudra passer votre chemin. Dans Avengers, il y a un méchant et 6 gentils héros qui doivent le battre pour sauver le monde. Et comme ils sont 6 à se partager l'affiche du film, le temps est divisé par 6 pour traiter chaque personnage.

C'est cliché et assumé. Mais franchement, what did you expect? Ca se saurait si les gens allaient voir un film comme Avengers en espérant voir une comédie dramatique ou un film d'auteur...

Les gens veulent de l'action, de l'action et ils en auront pour leur argent. Le film n'a nulle autre prétention que d'offrir une véritable cascade d'action. Et c'est tout ce que l'on lui demande. Mission complete !
Romain

mardi 20 mars 2012

Cloclo - (Re)découvrir une légende de la chanson française

Bonjour à tous,

Après Edith Piaf et Gainsbourg, c'est au tour d'une autre légende de la chanson française d'avoir son film biographique, sa biopic : Claude François.

Sobrement intitulé "Cloclo", le film de Florent Emilio Siri nous raconte l'histoire de Claude François, de sa naissance en Égypte jusqu'à sa mort le 11 mars 1978. Mais ce n'est pas seulement l'histoire du chanteur, mais bien l'histoire de l'homme que nous raconte le film.

En effet, derrière les paillettes et le succès se cachait un homme maniaque, jaloux et désespérément à la recherche de l'amour. C'est d'ailleurs la force du film de montrer tous les aspects de la personnalité de Claude François, ce qui en fait de lui un homme, avec ses qualités et ses défauts.

C'est l'acteur Jérémie Renier qui interprète majestueusement Claude François. Il ne se contente pas d'imiter Claude François, il est Claude François. Tout simplement magnifique. Un vrai travail d'acteur.

Les chansons de Claude François rythment le film et représentent à chaque fois une période de sa vie. A (re)écouter ces chansons, je me suis aperçu que je les connaissais quasiment toutes, bien que je sois né bien après la mort de Claude François.

Et à chaque chanson, je repensais à un souvenir de mon enfance. Une chanson entendue à la radio sur le chemin des vacances l'été, ma mère qui chante dans la maison, une soirée d'anniversaire. Je suis sûr que c'est le cas pour de la plupart des Français.

En effet, Claude François a laissé sa marque dans la culture française et ses chansons continuent de résonner dans notre mémoire en 2012. C'est la marque des grands artistes, une légende de la musique française.

Et tout au long du film, je me suis posé une question. A l'heure de la télé réalité, de la démocratisation de l'information via internet, chacun peut réussir à se faire connaître...et tomber dans l'oubli aussi rapidement. Sur ces dix dernières années, quel nouvel artiste francophone a réussi à marquer la culture française ?

Les jeunes artistes français sont pour beaucoup convaincus qu'il faut chanter en anglais pour obtenir du succès. Mais ils perdent alors une partie de leur identité et sauf rares exceptions, ils n'arrivent pas à rivaliser contre les artistes internationaux. Ils ne peuvent pas rivaliser, les moyens n'étant pas les mêmes.

Est-ce que ce n'est pas un appauvrissement de notre culture quelque part ? Quel nouvel artiste peut se vanter d'avoir un tel impact comme l'avait Claude François en son temps ?

En tout cas, je ne peux que vous encourager à aller voir le film "Cloclo", un très beau moment et un bel hommage à une légende de la musique française.

Cette année là

Comme d'habitude

Magnolia forever

Alexandrie, Alexandra

Le chanteur malheureux
Romain


mercredi 22 février 2012

The Iron Lady - La dame de fer sauvée par Meryl Streep

Bonjour à tous,

C'est le dernier film biographique à propos d'une personnalité politique, un biopic comme disent les médias. The Iron Lady, la Dame de Fer, raconte l'histoire de Margaret Thatcher, célèbre et controversée ancienne première ministre du Royaume-Uni.

Et Margaret Thatcher est interprétée par la grande Meryl Streep, qu'on ne présente plus. Il n'y a pas de mots pour décrire son interprétation. Meryl Streep prouve une nouvelle fois, si cela était encore nécessaire, qu'elle la plus grande, la plus talentueuse des actrices.

Malheureusement, c'est un des seuls points forts du film. En effet, Meryl Streep porte à bout de bras une histoire décousue avec des allers et retours dans le temps incessants et manquant de cohérence et de rythme.

De plus, l'aspect historique est mis en arrière plan, sans vraiment d'explication pour comprendre la situation et l'évolution de Margaret Thatcher. De plus, seulement certains aspects de sa personnalité son mis en avant, alors que son personnage est beaucoup plus complexe et controversé.

C'est un regret, car il y avait beaucoup de choses à dire sur Margaret Thatcher et le film passe à coté.

Heureusement, l'interprétation de Meryl Streep empêche le film de sombrer et reste un moment fort.

Romain

samedi 2 juillet 2011

Fête du cinéma 2011 – Transformers 3 – Caricatures, clichés et robots

Bonjour à tous,

La fête du cinéma est maintenant terminée et le dernier film que nous sommes allés voir était la grosse sortie du moment (la salle était pleine à craquer !) : Transformers 3 – La face cachée de la lune.

Avant toute chose, si vous aimez voir de l’action, du spectaculaire, des explosions, des combats, etc. alors Transformers est fait pour vous ! Pendant 2h30, vous allez en prendre plein la vue et vous ne serez pas déçu !

Pour ceux qui attendent un peu plus à un film, la douche risque d’être beaucoup plus froide !

Tout d’abord, le film se permet une relecture de l’Histoire assez caricaturale et grotesque. Le premier homme sur la lune serait en fait une expédition secret défense pour visiter un vaisseau alien. La catastrophe de Tchernobyl serait également le résultat d’une intervention extra-terrestre…Les différentes relectures de l’Histoire ne manquent pas et sont toutes aussi ridicules les unes que les autres, si ce n’est pas parfois moqueur envers certains pays…

Et c’est là le deuxième point, le film se moque très facilement des différentes nationalités. Les Russes sont forcément méchants, limite alcoolique et surtout inférieurs à la puissance américaine. Le seul allemand dans le film a le surnom de « Deutsch » (super intelligent…), etc. J’étais d’ailleurs étonné de ne pas voir arriver un français avec une baguette et un béret…Caricaturale jusqu’au bout !

Je n’avais pas vu les épisodes précédents, mais au final ce n’est pas nécessaire pour comprendre le film. Il y a d’un coté les gentils robots, mais alors vraiment gentils qui ne veulent que se protéger et protéger la terre des méchants robots, alors de leur coté vraiment super méchants ! On connaît déjà la fin de l’histoire dès le début, les méchants robots perdent et la terre est sauvée.

Petite originalité, il y a des combats sur le sol américain. Plusieurs monuments importants sont détruits.

Et pour finir, le personnage principal n’a aucune personnalité. Sans parler de sa copine, le couple n’est pas du tout crédible.

Je trouve que ce type de film est assez néfaste pour les jeunes (la cible principale), car le fond du film n’apporte que clichés et caricatures.

Alors bien sûr, si vous ne regardez que l’action et les effets spéciaux, vous ressortirez très heureux du film. Pour les autres, 2h30 c’est très long…

Romain

Fête du cinéma 2011 – Kung Fu Panda 2

Bonjour à tous,

La fête du cinéma se termine et après Insidious et Omar m’a tuer, le troisième film que nous sommes allés voir était… Kung Fu Panda 2 !
Oui, il n’y a pas beaucoup de rapport avec Insidious ou Omar m’a tuer, mais un peu de légèreté après ces deux films ne fait pas de mal.

Après avoir vu le 1, je me demandais comment l’histoire pouvait évoluer. Et finalement, l’histoire de Kung Fu Panda 2 se tient et permet d’aborder un autre aspect des personnages.

Le film aborde même différentes thématiques pas si fréquente pour des films d’animations jeunesse : l’adoption, l’épuration ethnique, la course à l’armement, etc. Bien sûr, ces thèmes sont abordés de façon adaptée pour les jeunes, mais néanmoins, cela permet le film de sortir un peu des clichés du genre.

Coté animation, le film est dans la bonne moyenne des films d’animations, bien que la 3D n’apporte pas grand-chose. Au contraire, j’ai trouve qu’elle apportait du flou à l’action. On est loin d’Avatar…

Et comme tous les films d’animations jeunesse, tout se termine bien et la fin laisse présager un Kung Fu Panda 3. Un film sympa et agréable, si possible en V.O.

Romain

mardi 28 juin 2011

Fête du Cinéma 2011 – Omar m’a tuer

Bonjour à tous,

Nous continuons la fête du cinéma (pour rappel du 25 juin au 1er juillet) et après Insidious hier, nous sommes allés voir le film « Omar m’a tuer », le film à propos de l’affaire Omar Raddad.

L’affaire Omar Raddad est vraiment très intéressante et révèle une facette de la France que nous préférons souvent oublier…

Néanmoins, j’ai été plutôt déçu par le film, car au final il n’apporte rien de plus à l’histoire. Pire, le film n’est pas objectif et donne une impression assez particulière en donnant une touche romancée et manichéenne de l’histoire, avec d’un coté les méchants juges et de l’autre la pauvre victime. Le parti est pris et l’histoire ne gagne rien en profondeur.

C'est dommage, car il y aurait eu à creuser sur les raisons de cet acharnement contre Omar Raddad. Racisme latent en France ou complot plus secret, il reste encore des zones d'ombres sur cette histoire.

Il n’en reste que pour ceux qui n’ont pas entendu parler de l’un des faits divers les plus marquants de la justice française moderne, ce film est à voir.
Romain

lundi 27 juin 2011

Fête du Cinéma 2011 – Insidious – Les vilains démons

Bonjour à tous,

Du 25 juin au 1er juillet, c’est la fête du cinéma ! L’occasion de se faire plein de films sans se ruiner, même si les prix ne sont pas si peu élevés que ça…

Premier film de cette fête : Insidious, un film d’horreur du réalisateur de Paranormal Activity.

Pour le coup, cela va être difficile de faire un rapprochement avec les langues ou l’international…

Néanmoins, le film annonce la couleur dès le début et s’y tient. Il va y avoir du frisson, de la peur, des sursauts, de l’angoisse, etc. Ce que l’on peut attendre d’un film d’horreur en somme.

On reconnaît également la touche du réalisateur de Paranormal Activity, avec des plans de différentes pièces de la maison avant d’arriver sur la scène de l’action, les portes qui claquent, les fantômes qui surgissent dans le dos, etc.

Toutefois, il ne faut pas attendre plus d’Insidious. Le scénario n’est pas réaliste, les acteurs ne sont pas inoubliables, les effets sont classiques, le film est en terrain connu et maitrisé.

Mais au final, est-ce que ce n’est pas ce que l’on attend de ce type de film ?

Prochain film demain, dans un autre style…

Et vous, est-ce que vous participez à la fête du cinéma ?

Romain

jeudi 2 juin 2011

X-men – Le commencement / L’Histoire vue par les mutants

Bonjour à tous,

Ce jeudi, je suis allé voir le film « X-men – Le commencement ». Plus besoin de présenter les X-men, les personnages Marvel connus dans le monde entier et dont les précédents films ont eu beaucoup de succès.

Après la trilogie, X-men le commencement propose, comme son nom l’indique, de découvrir l’origine des X-men. Ici, les personnages principaux, Charles-Xavier et Magneto, sont beaucoup plus jeunes et encore amis. L’école des X-men n’existe pas, de nombreux personnages récurrents de la série ne sont pas encore présents. Pour ne pas vous gâcher le film, je m’arrêterais là sur ce qui concerne l’histoire.

En revanche, X-men le commencement est intéressant également pour l’Histoire, avec un grand H. En effet, le film commence en 1944 en Pologne, dans un camp de concentration. Magneto n’est encore qu’un enfant, mais déjà les nazis s’intéressent à lui pour ses capacités. Une période décisive pour le caractère de Magneto, et d’ailleurs nous rêverons plusieurs fois dans le film des références aux troisième Reich.

Après la Seconde Guerre Mondiale, c’est la Guerre Froide, entre les Etats-Unis et l’URSS qui est en plein cœur de l’action. Une grande partie du film se déroule lors de la crise des missiles à Cuba en 1962.

Et bien sûr, les X-men interviennent dans chacun de ces moments historiques. La période de la détente après la crise des missiles à Cuba est présentée comme une union entre les Etats-Unis et l’URSS pour combattre les mutants…

Bien sûr, il s’agit d’une fiction, un divertissement et il ne faut pas le prendre au sérieux. J’ai même trouvé très sympa d’imaginer si les mutants existaient, quels seraient leurs responsabilités dans l’Histoire ?

Toutefois, je me demande si quelque part, ce film n’influence pas un peu les jeunes et les personnes qui ne connaissent pas l’Histoire. J’avais eu la même réflexion lors du film Hellboy qui disait que les nazis s’intéressaient aux sciences obscures et aux pouvoirs surnaturels…

La surprise agréable du film, c’est que nous pouvons écouter plusieurs langues, l’allemand, l’espagnol et le russe (et le français bien sûr). Une petite touche linguistique bien agréable. Le film se passe également dans plusieurs pays, ce qui permet de voir de nombreux paysages.

Et vous ? Qu’avez-vous pensé du film X-men – Le commencement ?

Romain

vendredi 6 mai 2011

Tudo bem à Rio

Bonjour à tous,

C’est avec à la fois curiosité et appréhension que je suis allé voir le film « Rio » au cinéma.

Curiosité, parce que l’histoire des aras bleus était originale et que ce type de film est toujours divertissant et avec une réalisation de qualité.

Appréhension, parce que c’est un film américain dont l’action se passe au Brésil. Nous pouvions craindre les clichés faciles et les caricatures.

Mais au final, je dois bien avouer que j’ai été plutôt bien surpris par le film. Bien sûr, on n’échappera pas au carnaval, à la samba, aux plages et aux forêts, etc. Toutefois, ce n’est pas non plus aussi caricatural que je l’imaginais.

Par exemple, un des personnages principaux du film a un accent brésilien, mais très léger. Quand les autres oiseaux aux Brésil font leur entrée, ils parlent portugais (Tudo bem !). Il y a des chansons en anglais, mais aussi des chansons en portugais. Certains personnages secondaires ne parlent que portugais.

Le film montre également la partie festive et touristique de Rio (carnaval, la plage, etc.), mais également les favelas, la pauvreté ou encore le trafic et la contrebande d’animaux exotiques.

Au final, je suis ressorti agréablement surpris par Rio, un film très sympa et qui évite de tomber dans le cliché facile. A voir sans hésitation.

Romain

vendredi 4 mars 2011

127 heures – Le bras de fer d'Aron Ralston contre la mort

Bonjour à tous,

L’instinct naturel de l’homme à faire tout son possible pour survivre dans des situations extrêmes et désespérées est une chose passionnante.

Et c’est ce que le film 127 heures de Danny Boyle (réalisateur de Slumdog Millionaire) nous raconte à travers l’histoire vraie d’Aron Ralston, un jeune américain qui est resté coincé 127 heures dans un canyon après s’être coincé le bras par un rocher lors d’une chute. Pour s’en sortir et ne pas mourir de soif, de faim ou de froid, il finira par s’amputer le bras.

Un film très dur, mais passionnant. Je ne sais pas comment j’aurais réagit dans cette situation. Il faut beaucoup de courage pour arriver à s’amputer le bras soi-même. Cet acte témoigne d'une volonté impressionnante de vivre ! Le film montre avec beaucoup de précision et des décors magnifiques comment Aron Ralston est arrivé à cette finalité et comment il a pu survivre à cette situation extrême.

Aujourd’hui, Aron Ralston est marié et continue sa passion pour l’alpinisme. Mais il informe toujours ses proches à propos du lieu où il va !

Pour les âmes sensibles, attention ! Le film est très dur par moment et le moment où Aron s’ampute le bras est très difficilement soutenable.

jeudi 27 janvier 2011

Les Chemins de la liberté - There is a way back

Bonjour à tous,

Pour survivre, l’homme peut être capable de tout, même de l’impossible. Traverser la Sibérie, Mongolie, Chine pour au final arriver en Inde, voici l’incroyable voyage que dévoile « Les Chemins de la liberté », un film de Peter Weir, avec Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin Farrell.

Basé sur le livre « The Long Walk » (à marche forcée) de Sławomir Rawicz, ce film raconte l’histoire de 6 hommes d’origines différentes (trois Polonais, un Lituanien, un Yougoslave et un Américain), prisonniers d’un Goulag en 1940, qui arrivent à s’échapper et parcourront plus de 10 000 km pour arriver jusqu’en Inde, à l’époque colonie Britannique.


Est-ce qu’il s’agit d’une histoire vraie ? Le livre d’origine est sujet à controverse.

Cependant, on ne peut qu’être émerveillé devant les paysages de ces régions si éloignés.

Le premier lieu important est le Lac Baïkal.


Puis la république de Bouriatie (république de Russie)

Le désert de Gobi.


L’Himalaya


Pour enfin arriver en Inde.

Un long voyage, n’est-ce pas ?

jeudi 18 novembre 2010

Potiche - Un bel hommage aux années 70

Bonjour à tous,

Je sort à l'instant du cinéma où je suis allé voir le film "Potiche", avec notamment Catherine Deneuve, Gérard Depardieu et Fabrice Luchini. L'histoire de Suzanne Pujol, l'épouse d'un riche chef d'entreprise, qui reste à la maison et fait presque partie des meubles. Personne ne lui demande jamais son avis, ni ce qu'elle pense.

Suite à des problèmes de santé, son mari, qui dirige l'entreprise d'une main de fer et qui va subir de plein fouet la révolte des salariés, va devoir laisser la direction de l'entreprise à sa femme. Et contre toute attente, celle-ci parvient à débloquer le conflit social et relance l'entreprise. De la "potiche" de service, elle devient la figure d'un patronat moderne et dynamique.

En plus de son histoire originale, le film se veut être un véritable hommage aux années 70. La musique, les décors, la mise en scène, tout est fait dans le style des années 70, avec une touche de modernité. Et le résultat est très réussi, comme vous pouvez le voir dans la bande-annonce et les photos ci-dessous.





Le film démarre très bien en France et des sorties sont prévues dans d'autres pays. Alors, comment on dit "Potiche" dans d'autres langues ?

Romain

dimanche 7 novembre 2010

L'homme qui voulait vivre sa vie - Romain Duris dans les Balkans

Bonjour à tous,

Depuis le 3 novembre dernier, le nouveau film avec Romain Duris, l'homme qui voulait vivre sa vie, est sorti au cinéma. Adapté du romans "The Big Picture" de l'américain Douglas Kennedy, le film raconte l'histoire très troublante de Paul Exben, un homme qui passe à coté de ses rêves, malgré une bonne situation professionnel et familiale.

Mais un accident va lui offrir l'opportunité de partir et pouvoir vivre sa passion pour la photo.

Et il choisira les Balkans, plus précisément le Monténégro et la Serbie pour s'adonner à la photo.

Le film fait honneur à cette région de l'Europe, avec des paysages magnifiques très bien mis en valeur tout au long de l'histoire. Les montagnes du Monténégro, la mer Adriatique, ainsi que quelques villes au bord de la mer.

Une très belle histoire qui interroge sur le fait de vivre ses rêves ou de rêver sa vie.