Aujourd'hui, la question du renouvellement générationnel des jumelages et de la société civile se pose car les motivations entre les jeunes et les seniors dans le franco-allemand ne sont plus les mêmes.
En effet, la génération qui a connu les atrocités de la guerre s'engage pour que les jeunes générations puissent vivre dans une Europe en paix. Pour les jeunes générations qui n'ont connu ni la guerre, ni la division de l'Europe, ils considèrent que la réconciliation est un acquis. Ainsi, leur motivation est plus orientée sur ce que les jeunes européens peuvent construire ensemble.
De plus, les contraintes des jeunes et des seniors sont très différentes. Les seniors étant à la retraite, ils ont plus de temps disponible pour s'engager dans les associations et fournir un travail conséquent et sur le long terme. Les jeunes sont aujourd'hui plus mobiles et, avec leurs études ou leur vie professionnelle, ils n'ont pas toujours beaucoup de disponibilité.
Ce constat se retrouve au sein des comités de jumelage où très peu de jeunes sont ainsi présents dans les organes décisionnels des associations et les seniors sont surreprésentés. De plus, peu de comités utilisent les nouvelles technologies et les réseaux sociaux et ne profitent pas de ce potentiel.
Le lien par le sport et la culture
Le sport et la culture sont deux domaines qui permettent la rencontre entre citoyens d’âges et de pays différents. Même si les jeunes sont très mobiles, ils restent fortement implantés au sein des clubs sportifs.
Ainsi, les échanges autour du sport sont un moyen pertinent pour initier les jeunes aux échanges de jumelage et pour les faire rencontrer d’autres jeunes des villes jumelles, d’autant que la langue n’est pas une barrière dans le sport.
De plus, le sport transmet un certain nombre de valeurs, comme le respect, l’amitié, la solidarité, des valeurs communes avec les valeurs du jumelage.
Le jumelage dans ce cas doit être un facilitateur, un soutien logistique, un partenaire auprès des clubs sportifs de sa commune. Le message du franco-allemand n’est pas la priorité mais viendra par la suite tout naturellement au cours des échanges.
Ce constat se retrouve lors des échanges culturels, qui sont une autre façon de découvrir la culture de l’autre et de s’enrichir mutuellement. La musique, le théâtre, la peinture, l’audiovisuel, autant de possibilités d’échanges et de créations communes qui permettent de rassembler les jeunes et moins jeunes de différents pays.
Le jumelage en soutien à la vie professionnelle
A l’heure où le taux de chômage des jeunes atteint des proportions alarmantes en Europe, les jumelages peuvent contribuer à travers les échanges à renforcer la formation et l’expérience professionnelle des jeunes.
Le jumelage peut aider les jeunes dans leurs recherches de stages dans une ville jumelle. De plus, l’échange permet d’acquérir de nouvelles compétences et renforcent la formation professionnelle. Avec l’importance grandissante du commerce entre pays européens, le jumelage peut contribuer à favoriser les partenariats d’entreprises, centres de formations ou les écoles et valoriser ainsi la mobilité des étudiants et des travailleurs.
Quelques pistes
S’il n’y a pas de solutions miracles, il existe des pistes de réflexions sur cette thématique. - Prise en compte systématiquedes jeunes lors de l’organisation des séjours dans le pays partenaire.
- Prise en compte systématique des jeunes au sein des structures décisionnaires des jumelages. - Intégrer internet et les nouvelles technologies dans les moyens de communication des jumelages. - Modifierles termes de l’échange entre les générations, la réconciliation n’étant aujourd’hui, force est de le constater, plus une problématique attractive. - Création si possible de « sections jeunes » dans les comités de jumelage. - Cultiver une dimension européenne en parallèle de la dimension franco-allemande. - Développer les compétences des aînés et en faire des personnes ressources.
Une urgence cependant : continuer à faire se connaître les jeunes Français et Allemands, sous peine de voir ressurgir les vieux clichés et les conflits.
Comme vous le savez, c'est la Suède avec Loreen et la chanson Euphoria qui a remporté l'Eurovision 2012 hier à Bakou en Azerbaïdjan. Une chanson encore une fois en anglais, comme un grand nombre de chanson gagnante de l'Eurovision de ces dernières années, exception faite pour 2007.
Mais en y regardant de plus près, l'édition 2012 de l'Eurovision a un autre vainqueur, les langues nationales. En effet, sur les 10 premières chansons, 6 d'entre elles sont complétement ou en partie en langue nationale (Russie, Serbie, Albanie, Estonie, Italie, Espagne). Encore mieux, dans le top 3, deux chansons sur les 3 sont en langues nationales (Russie et Serbie).
Inversement, dans les 10 chansons qui ont terminé en dernier du concours 2012, 8 sont en anglais.
Ce résultat est la preuve qu'il ne suffit pas de chanter en anglais pour réussir et que si la chanson est bonne, elle sera bonne dans n'importe quelle langue. Un message à faire entendre à toutes les personnes militantes du English only. Espérons que l'Eurovision 2013 renforcera encore plus la diversité linguistique.
Et c'est sur la victoire de Loreen, la candidate de la Suède, avec la chanson "Euphoria" que se termine l'Eurovision 2012 !
Il arrive parfois que les favoris gagnent vraiment ! Et c'est le cas de la Suède, largement favorite des fans, de la presse, du public, etc. Sa victoire était annoncé dès la nomination de Loreen pour représenter son pays !
Et c'est une belle victoire avec 372 points ! Pour être honnête, je n'y croyais pas vraiment. La chanson était trop favorite, ce qui est très mauvais signe en général. Je suis content de m'être trompé, car Euphoria est une chanson très efficace, qui a de grandes chances de percer en Europe. Et Loreen le mérite !
Voici les paroles de la chanson :
Why, why can’t this moment last forevermore?
Tonight, tonight eternity’s an open door…
No, don’t ever stop doing the things you do.
Don’t go, in every breath I take I’m breathing you…
Euphoria
Forever, ’till the end of time
From now on, only you and I
We’re going up-up-up-up-up-up-up
Euphoria
An everlasting piece of art
A beating love within my heart
We’re going up-up-up-up-up-up-up
We are here, we’re all alone in our own Universe,
We are free, where everything’s allowed and love comes first,
Forever and ever together, we sail into infinity,
We’re higher and higher and higher, we’re reaching for divinity.
Euphoria
Forever, ’till the end of time
From now on, only you and I
We’re going up-up-up-up-up-up-up
Euphoria
An everlasting piece of art
A beating love within my heart
We’re going up-up-up-up-up-up-up
Forever we sail into infinity,
We’re higher, we’re reaching for divinity…
Euphoria, euphoria
We’re going up-up-up-up-up-up-up
Euphoria….
An everlasting piece of art
A beating love within my heart
We’re going up-up-up-up-up-up-up
Euphoria, euphoria
We’re going up-up-up-up-up-up-up
Comme chaque année, l'association Happy People 26 suit le concours de l'Eurovision et une nouvelle semaine a été organisée en 2012.
La semaine a commencé logiquement le mardi 22 mai avec la première demi-finale de l'Eurovision, une demi-finale annoncée comme moyenne et qui finalement était bien sympathique. Le concours était retransmis en direct au bar le Cham's et nous étions nombreux à venir soutenir les différents pays participants. Et ce sont Chypre (3ème), la Grèce (2ème) et la Roumanie (1er) qui remportent le vote d'Happy People 26 ! 3 pays qui se sont qualifiés pour la finale, les adhérents de l'association ont eu du flair !
La deuxième demi-finale de l'Eurovision était retransmise en direct à la maison et même s'il était annoncé que cette demi-finale serait meilleure que la 1ère, au final nous avons été un peu déçu par le show global et peu de chansons ont vraiment plu aux adhérents de l'association. Malgré tout, 3 pays ont plu et il s'agit de la Suède (3ème), Malte (2ème) et l'Estonie (1er). 3 pays également qualifiés en finale, une nouvelle fois Happy People 26 a vu juste !
Et voici déjà le soir de la finale de l'Eurovision 2012, retransmise en direct ce samedi 26 mai au foyer culturel et sportif de Fontlozier. Après avoir partagé un buffet européen, les adhérents de l'association ont pu assisté au concert et donner leurs points aux 26 chansons présentes. Et avec 26 chansons, il était difficile de partager les points entre les pays, mais néanmoins l'Italie a terminé 3ème, la Russie 2ème et Chypre 1er. Et le gagnant de l'Eurovision 2012 est...la Suède ! L'association ne l'avait pas vu venir. Mais le plus important, c'est l'ambiance de la soirée et c'était très sympa.
Voici la revue de presse de la semaine Eurovision 2012 à Valence avec Happy People 26 !
Même si l'Eurovision est un concours non politique, nous n'oublions pas la réalité en Azerbaïdjan et la situation dramatique pour les droits de l'homme et la démocratie. Une situation très bien présentée dans un article du journal Le Monde de 26 mai 2012, ci-dessous. L'Eurovision aura ainsi permis de mettre l'accent sur la situation en Azerbaïdjdan.
Profitez-bien de la finale ce soir ! Que la meilleure chanson gagne !
Le décor est posé. Dans le centre de Bakou, les ouvriers soignent
les finitions. Près des remparts médiévaux, un funiculaire construit en
un mois vient d'être inauguré par le président, Ilham Aliev. Chaque jour, une avenue ou une tour de bureaux édifiée en un temps record vient modifier le visage de la capitale de l'Azerbaïdjan, que ses dirigeants rêvent en "Dubaï du Caucase". "Le plus compliqué, c'était de déménager le cimetière de bateaux pour y élever le palais de l'Eurovision", souffle un responsable de chantier, pressé d'en finir, en sautant dans son énorme 4 × 4.
Pour accueillir
l'Eurovision, dont la demi-finale a lieu jeudi 24 mai et la finale
samedi 26 mai, l'Azerbaïdjan a déployé des moyens inouïs. Le long de la
baie, au pied d'un gigantesque drapeau national qui claque au vent à 165
m de hauteur, le "Palais de cristal" a été bâti spécialement sur le
site des anciens chantiers navals. Le régime a déboursé 135 millions de
dollars (106 millions d'euros) pour cette enceinte de 23 000 places aux
lignes futuristes. Un investissement qui devrait être rentable pour le
clan Aliev, qui dirige le pays sans partage depuis 1993 : les entreprises de construction impliquées lui appartiennent en grande partie.
Pour l'Azerbaïdjan, l'Eurovision est une bonne affaire. Suivie par
plus de 100 millions de téléspectateurs, la manifestation offre
l'occasion d'une campagne promotionnelle sans précédent. Le show musical
permet au petit Etat pétrolier du Caucase d'exposer sa modernité, dont les meilleurs représentants sont, bien entendu, les membres de la dynastie régnante. C'est Mehriban Alieva,
la première dame, qui s'est emparée du comité d'organisation. Les spots
publicitaires pour le pays mettent en scène une jeune femme blonde en
bikini : la très glamour Arzu Alieva,
la fille du président. Et entre deux chansons samedi soir, les
intermèdes musicaux seront assurés par le crooner local Emin, gendre du
leader.
"FIGHT YOUR LIAR !"
"Light your fire !" ("Allumez votre flamme !"). Sur les bus,
les taxis et les restaurants, le mot d'ordre de l'Eurovision est
placardé partout dans Bakou. Un slogan aussitôt détourné par les
opposants au régime. "Fight your liar !" ("Combats ton menteur !"), corrige Jamal Ali, un musicien de 24 ans qui n'aura pas l'occasion de se faireentendre, samedi soir. Ce rockeur barbu a été contraint de fuir son pays, à une semaine du grand show. Il est exilé en Allemagne. Au mois de mars, il était sur le podium, micro en main et "complètement saoul", dit-il, pour soutenir
un rassemblement de l'opposition dans les rues de la capitale. Entre
deux refrains de critiques envers le régime, Jamal Ali balance un juron
contre le président Aliev. En quelques secondes, une escouade de
policiers en civil bondit sur scène et le met aux arrêts. Incarcéré
quinze jours "dans la pire prison du pays", Jamal Ali décrit les sévices qui lui ont été infligés. "Chaque matin ils venaient me réveiller pour me cogner. On me mettait un sac sur la tête et on me frappait la plante des pieds avec un bâton", raconte le musicien, pour une fois sans ironie. "Je crois qu'on peut appeler ça de la torture."
Les cas de ce genre ne sont plus rares. Derrière le décor de l'Eurovision, les dissidents tentent de se faireentendre. "Les
journalistes indépendants, les défenseurs des droits de l'homme qui
enquêtent sur des sujets d'intérêt public ou critiquent les autorités,
ont été agressés, harcelés, menacés et emprisonnés. La police a violemment dispersé des manifestations, frappant et arrêtant ses participants et ses organisateurs",
rapporte l'organisation Human Rights Watch dans un rapport publié en
avril. Depuis 2009, Ilham Aliev a resserré son étreinte en faisant adopter un référendum constitutionnel qui lui permet de briguer un nombre illimité de mandats. L'opposition a été exclue du Parlement à l'issue des élections législatives de 2010.
"C'est de pire en pire", soupire Issa Gambar, opposant historique à Aliev, au siège de son parti Musavat (Egalité), relégué par le pouvoir dans la banlieue de Bakou. "Les
élections sont truquées depuis dix ans, nous avons des milliers de
membres qui ont été arrêtés et torturés, il n'y a plus de liberté de
réunion... Ils font tout pour nous faire taire",
constate-t-il. Lundi 21 mai, une manifestation pacifique, interdite,
organisée par Musavat et le Front populaire démocratique, a été durement
réprimée par la police, et des dizaines de personnes ont été arrêtées.
ARRESTATIONS ET VIOLENCES CONTRE LES JOURNALISTES
La mairie de Bakou vient d'installer
dans ses rues des kiosques à journaux, copies conformes des kiosques
parisiens. Seule différence : on n'y vend que les journaux contrôlés par
le parti au pouvoir. "Vous n'y trouverez pas le nôtre, nous subissons toutes les pressions imaginables", témoigne Ramin Hadjiev, l'un des rédacteurs en chef d'Azadliq
(Liberté), principal quotidien d'opposition, imprimé avec les moyens du
bord dans des bureaux miteux. Plusieurs de ses prédécesseurs ont été
forcés à l'exil, et le site Internet est hors d'usage. En 2011, deux de
ses rédacteurs, Seymour Haziev et Ramin Deko,
ont été enlevés et frappés par des hommes masqués et menacés de mort
pour leurs écrits. Au moins sept journalistes sont actuellement détenus
en Azerbaïdjan, les autorités utilisant souvent des accusations
fantaisistes de trafic de drogue.
L'éditorialiste Eynulla Fetullayev,
libéré en 2011 après un jugement favorable de la Cour européenne des
droits de l'homme, a ainsi passé quatre ans derrière les barreaux. Les
arrestations, les violences sont communes. En avril, un journaliste a
été passé à tabac par des vigiles de la compagnie pétrolière nationale, la Socar, alors qu'il filmait des bulldozers en train de raser un quartier d'habitation non loin du chantier du Palais de cristal.
La journaliste Khadija Ismayil
pratique son métier derrière une porte verrouillée à double tour, avec
un garde du corps dans la cuisine de son deux-pièces. Les hommes de main
du régime sont allés jusqu'à truffer son appartement de caméras, à son insu. "Après avoir tenté de me fairechanter, des médias progouvernementaux ont diffusé une vidéo prise dans ma chambre, avec mon compagnon",
raconte-t-elle. Mais les menaces n'ont pas freiné la production de
cette journaliste d'investigation. Ses enquêtes sur la corruption
d'Etat, publiées sur Internet, ont mis en évidence la mainmise des clans
proches du palais présidentiel sur l'économie, les montages financiers
utilisés par la famille Aliev, par l'intermédiaire des sociétés-écrans au Panama...
La principale marque de téléphonie mobile,
des banques ou encore des sociétés de construction y sont enregistrées
aux noms des soeurs Aliev, Leyla et Arzu, ainsi que d'un homme
d'affaires suisse, Olivier Mestelan, conseiller
de l'ombre de la première dame, Mehriban Alieva. Dernièrement, Khadija
Ismayil a découvert que les concessions de mines d'or, dont la valeur
est estimée à 2,5 milliards de dollars (1,9 milliard d'euros), avaient
été attribuées à des compagnies fantômes, là aussi enregistrées aux noms
des soeurs Aliev. Comparé aux Corleone siciliens du filmLe Parrain, dans les câbles diplomatiques américains révélés par WikiLeaks en 2010, le clan Aliev a "installé la corruption en mode de gouvernement", estime la journaliste.
LA PRODUCTION DE PÉTROLE PROPORTIONNELLE À LA RÉPRESSION
La tradition, rapportée par un diplomate au fait des pratiques à Bakou, veut que "chaque ministre reverse environ 20 % de son budget en cash à la famille". Surtout, le pouvoir
bénéficie de la manne pétrolière et gazière, sans véritable contrôle
budgétaire. La fondation Haydar Aliev (père du président), que dirige
Mehriban Alieva, joue le rôle de "banque personnelle de la famille", souligne la blogueuse Arzu Geybullayeva. D'après la théorie du militant prodémocratie Emin Milli, la courbe de production de pétrole serait proportionnelle à celle de la répression. Or 2012 doit constituer un pic pour l'or noir de la Caspienne. Sitôt après l'Eurovision, craint Khadija Ismayil, les coups de matraque vont pleuvoir.
Mais le concours de la chanson aura un impact positif, veut croire Adnan Hadjizade. "Le monde peut maintenant nous situer sur une carte et, pour la première fois, on parle de l'Azerbaïdjan sur Twitter. On ne peut pas tromper tout le monde tout le temps, la vérité sur ce régime finira par émerger",
souligne ce jeune homme de 29 ans, fondateur du mouvement non violent
Ol ! Il a été le catalyseur de l'actuelle vague de mobilisation
démocratique en Azerbaïdjan. Son fait d'armes : avoir
publié, en 2009, sur YouTube, une vidéo où il tient une conférence de
presse, déguisé en âne, devant de faux journalistes consignant
scrupuleusement ses paroles. Cette parodie a fait le tour de la Toile
mais n'a pas été du goût des dirigeants azerbaïdjanais. Quelques mois
plus tard, Adnan Hadjizade était agressé par deux gros bras dans un restaurant de Bakou, accusé de "hooliganisme " et condamné à dix-sept mois de prison.
"Le mouvement de la jeunesse n'a pas reçu beaucoup de soutien de l'Occident, souligne-t-il. Nous avons été laissés seuls, face à face avec la machine étatique." L'Azerbaïdjan a laissé passer en 2005 le train de la "révolution orange" en Ukraine.
Aujourd'hui, ce sont les soubresauts du "printemps arabe" qui se
propagent à Bakou. La famille Aliev est sur ses gardes. Bakhtiyar
Hajiyev, activiste diplômé de l'université Harvard, est détenu depuis
mars 2011, officiellement pour manquement au service militaire. Une
semaine avant son arrestation, il avait appelé sur le réseau socialFacebook à un rassemblement de soutien aux révolutions dans le monde arabe.
Malgré la lutte de ces opposants, une ouverture démocratique paraît
encore utopique à Bakou. En 2013, Ilham Aliev briguera sans doute un
nouveau mandat. Et après l'Eurovision, le régime rêve des Jeux olympiques.