Bonjour à tous,
Avec la disparition des frontières internes de l’Union Européenne, la
mobilité des citoyens et les échanges sont encouragés. De fait, les villes sont confrontées à accueillir des citoyens d’origines et de cultures diverses et de les intégrer dans la vie locale. Ces flux migratoires sont à la fois une source d’enrichissement culturel pour les villes, mais également source de tensions.
En effet, des modes de vies différents compliquent le
vivre ensemble. Les questions de religions peuvent être source de conflits, de même que les communautés emportent avec elles leurs conflits géopolitiques (Israël / Palestine, Turquie / Arménie, Ex Yougoslavie, etc).
Deux approches s’affrontent au niveau européen :
l’approche interculturelle vs
l’approche communautaire. L’approche interculturelle consiste à considérer les citoyens comme un ensemble et favoriser les interactions entre eux, tandis que l’approche communautaire consiste à considérer les citoyens comme un ensemble de communautés distinctes et de proposer des actions spécifiques à chacune des communautés.
Au niveau européen, l’approche communautaire fait débat. En effet, si cette approche part d’une bonne volonté de valoriser les différentes cultures au sein d’un même territoire, il lui est reprochée de ne pas créer de lien entre les communautés, voire de
renforcer les clivages.
De fait, l’Europe soutient l’approche interculturelle et cela se traduit dans les programmes européens et par un ensemble de critères à respecter dans les dossiers de financements de projets européens. Cette dimension interculturelle implique de valoriser l’ensemble des cultures au même niveau d’égalité et d’ouvrir les projets à l’ensemble des citoyens.
Romain