jeudi 17 septembre 2009

Tütte in der Kette - L'industrie et les langues étrangères

S’il y a bien un secteur qui profite de la mondialisation, c’est bien le secteur industriel. La plupart des entreprises étant privée, beaucoup d’entre elles ont fait le choix de travailler ensembles, formant ainsi des groupes d’entreprises internationaux.


Les pays de l’Union Européenne connaissent particulièrement bien ce phénomène grâce au marché commun. De nombreuses entreprises de pays européens différents ont ainsi créé des partenariats, fusionné ou formé un groupe, afin que chaque entreprise profite de cette synergie.


On aurait pu penser que cette internationalisation des entreprises aurait également mené à une certaine internationalisation des employés ? Pourtant, mon expérience d’interprète durant ces 3 jours témoigne d’une autre réalité…


En effet, j’ai reçu une proposition spontanée du pôle emploi pour faire l’interprète français-allemand pendant 3 jours. L’entreprise qui m’a contactée fait partie d’un groupe international et malgré le nombre important de salariés dans leurs services, pas un ne parle allemand. Mais plus grave encore, ils ne semblent pas non plus avoir de très bonnes notions d’anglais…


Mais les français ne sont pas les seuls à avoir ce problème. L’allemand qui est venu à Valence pour réparer les machines ne parle pas non plus d’autres langues que l’allemand. Nous avons également eu des contacts avec l’entreprise qui produit les machines, et encore une fois, personne ne parle autre chose que sa propre langue.


Cela entraine des problèmes de communication, des délais dans les réparations des machines et ainsi des délais supplémentaires dans la production.


Il s’agit bien sûr que d’une expérience unique, mais elle témoigne bien du problème du multilinguisme en Europe. Il est très dur de pouvoir suivre des cours de langues après les études. Pourtant, les entreprises gagneraient en productivité, en communication avec l’international et cela leur ouvrirait de nouvelles perspectives si leurs personnels parlaient une ou plusieurs langues étrangères, en plus de leur langue maternelle.


En attendant, je ne vais pas m’en plaindre. Avec ce système, on n’est pas prêt de se débarrasser des traducteurs !

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