Shalom !
Boker Tov Valence ! Et oui, nous avons dit au revoir à Israël ce matin et je suis de retour à Valence.
Avant de faire le bilan du séjour, il reste encore des aspects d'Israël que je voudrais vous faire découvrir.
Ce qui m'a marqué en Israël, dans tous les différents lieux que nous avons visité, c'est le nombre de drapeau ! Sur les bâtiments, sur les maisons, dans les rues et même dans la mer morte, les drapeaux sont partout !
Je vous propose un petit tour d'Israël en photo et...en drapeau !
Certains diront qu'il y avait beaucoup de drapeau en raison de la fête nationale qui a eu lieu début mai. C'est une partie de la réponse effectivement. Mais il reste que le nombre de drapeau est très élevé dans le pays de manière générale. Cela me marque d'autant plus que lorsque je vivais en Allemagne, il fallait vraiment se lever tôt pour trouver des drapeaux allemands dans les rues !
Romain
mardi 31 mai 2011
lundi 30 mai 2011
Gedera - Israël 2011 – Jour 5 – Lehitra’ot
Shalom !
Et c’est déjà la fin du programme officiel de notre visite à Gedera, la ville jumelle de Valence. Ce soir, nous avons la soirée d’au revoir et demain matin nous serons dans l’avion pour rentrer à Valence. Ces 5 jours sont passés vraiment très (trop) vite, mais avant d’en faire le bilan, voici ce que nous avons découvert aujourd’hui.
Ce lundi a été une journée très concrète, en plein cœur du conflit entre Israël et la Palestine, puisque nous sommes allés dans le sud d’Israël, à la frontière avec la Bande de Gaza…
Avant d’entrer dans les détails, voici la carte de la région, pour que vous puissiez situer les événements.
La bande de Gaza est un territoire palestinien enclavé entre Israël et l’Egypte, contrôlé par le Hamas, une organisation islamiste reconnue comme organisation terroriste par l’Union Européenne (voir ici).
Nous avons rencontré le maire de la ville de Sdérot, une ville de 20 000 habitants à coté de la frontière avec Gaza et qui subit depuis plusieurs années des tirs de rocket venant de Gaza. D’après le maire de Sdérot, la ville aurait reçu plus de 8 600 rockets !
Pour se protéger, la ville a mis en place plusieurs actions. Tout d’abord, la frontière est constamment surveillée et dès qu’une rocket est lancée, l’alarme sonne dans tous Sdérot et les habitants ont 15 secondes pour se mettre à l’abri. Ainsi, alors que dans la plupart des villes que nous avons visitées, il n’y avait pas trop de béton dans les bâtiments, à Sdérot, le béton est la norme pour renforcer les bâtiments et protéger les habitants.
Vous pouvez voir ci-dessous des exemples de bâtiments renforcées en béton, ainsi que les arrêts de bus, véritables bunkers en plein air.
Nous avons visité un bâtiment pour les enfants. Ici, les enfants peuvent jouer et dès qu’une rocket est lancée de Gaza, les enfants ont 15 secondes pour rejoindre les zones renforcées. Un exercice qu’ils apprennent dès le plus jeune âge pour pouvoir survivre.
Malheureusement, c’est la réalité de Sdérot. Et ce n’est pas une ville isolée, même Gedera qui est plus éloignée de Gaza a déjà reçu des rockets…
Je sais que le conflit entre Israël et la Palestine est complexe et je ne veux heurter la sensibilité de personne. Seulement, comment résoudre ce conflit ? Le Hamas dit clairement qu’il ne reconnaît pas Israël et qu’il veut l’anéantir. Il y a eu plus de 8 600 rockets rien que sur Sdérot ! De plus, le Hamas est classé organisation terroriste par l’UE, mais l’UE verse quand même des financements à Gaza. Est-ce qu’il n’y a pas un problème quelque part ?
Ce qui est malheureux, c’est qu’autant les familles de Sdérot que de Gaza sont les victimes. Personne n’est gagnant dans cette guerre…
Vous vous demandez à quoi ressemble la bande de Gaza ? J’ai un début de réponse à vous montrer, car nous sommes allés voir la frontière entre Israël et Gaza. Regardez plutôt, les routes devant sont encore en Israël, mais le désert en fond appartient à la bande de Gaza.
Au départ, nous devions aller près du point de contrôle de , mais suite à l’ouverture de la frontière entre Gaza et Égypte, il était plus prudent de ne pas y aller…
Ce soir, nous avons la soirée d’au revoir. Cela va être difficile de dire au revoir à tout les gens que nous avons rencontrés à Gedera, mais nous savons que nous les reverrons à Valence, ou à Gedera dans le cadre du jumelage.
Pas d’autres mots appris aujourd’hui (si ce n’est que Gaza se prononce Haza), mais j’ai acheté un guide de conversation français / hébreu, on verra si c’est efficace ce soir.
Romain
Et c’est déjà la fin du programme officiel de notre visite à Gedera, la ville jumelle de Valence. Ce soir, nous avons la soirée d’au revoir et demain matin nous serons dans l’avion pour rentrer à Valence. Ces 5 jours sont passés vraiment très (trop) vite, mais avant d’en faire le bilan, voici ce que nous avons découvert aujourd’hui.
Ce lundi a été une journée très concrète, en plein cœur du conflit entre Israël et la Palestine, puisque nous sommes allés dans le sud d’Israël, à la frontière avec la Bande de Gaza…
Avant d’entrer dans les détails, voici la carte de la région, pour que vous puissiez situer les événements.
La bande de Gaza est un territoire palestinien enclavé entre Israël et l’Egypte, contrôlé par le Hamas, une organisation islamiste reconnue comme organisation terroriste par l’Union Européenne (voir ici).
Nous avons rencontré le maire de la ville de Sdérot, une ville de 20 000 habitants à coté de la frontière avec Gaza et qui subit depuis plusieurs années des tirs de rocket venant de Gaza. D’après le maire de Sdérot, la ville aurait reçu plus de 8 600 rockets !
Pour se protéger, la ville a mis en place plusieurs actions. Tout d’abord, la frontière est constamment surveillée et dès qu’une rocket est lancée, l’alarme sonne dans tous Sdérot et les habitants ont 15 secondes pour se mettre à l’abri. Ainsi, alors que dans la plupart des villes que nous avons visitées, il n’y avait pas trop de béton dans les bâtiments, à Sdérot, le béton est la norme pour renforcer les bâtiments et protéger les habitants.
Vous pouvez voir ci-dessous des exemples de bâtiments renforcées en béton, ainsi que les arrêts de bus, véritables bunkers en plein air.
Nous avons visité un bâtiment pour les enfants. Ici, les enfants peuvent jouer et dès qu’une rocket est lancée de Gaza, les enfants ont 15 secondes pour rejoindre les zones renforcées. Un exercice qu’ils apprennent dès le plus jeune âge pour pouvoir survivre.
Car c’est bien le mot qui correspond à Sdérot : survivre. La ville a arrêté de vivre, de nombreux habitants ont quitté la ville et dans ceux qui restent, environ 40 % présentent des troubles post-traumatiques plus ou moins importants. Les investissements en infrastructures, plus d’1 millions d’euros par an, concerne l’aménagement des blocs de béton pour protéger des rockets.
Malheureusement, c’est la réalité de Sdérot. Et ce n’est pas une ville isolée, même Gedera qui est plus éloignée de Gaza a déjà reçu des rockets…
Je sais que le conflit entre Israël et la Palestine est complexe et je ne veux heurter la sensibilité de personne. Seulement, comment résoudre ce conflit ? Le Hamas dit clairement qu’il ne reconnaît pas Israël et qu’il veut l’anéantir. Il y a eu plus de 8 600 rockets rien que sur Sdérot ! De plus, le Hamas est classé organisation terroriste par l’UE, mais l’UE verse quand même des financements à Gaza. Est-ce qu’il n’y a pas un problème quelque part ?
Ce qui est malheureux, c’est qu’autant les familles de Sdérot que de Gaza sont les victimes. Personne n’est gagnant dans cette guerre…
Vous vous demandez à quoi ressemble la bande de Gaza ? J’ai un début de réponse à vous montrer, car nous sommes allés voir la frontière entre Israël et Gaza. Regardez plutôt, les routes devant sont encore en Israël, mais le désert en fond appartient à la bande de Gaza.
Au départ, nous devions aller près du point de contrôle de , mais suite à l’ouverture de la frontière entre Gaza et Égypte, il était plus prudent de ne pas y aller…
Ce soir, nous avons la soirée d’au revoir. Cela va être difficile de dire au revoir à tout les gens que nous avons rencontrés à Gedera, mais nous savons que nous les reverrons à Valence, ou à Gedera dans le cadre du jumelage.
Pas d’autres mots appris aujourd’hui (si ce n’est que Gaza se prononce Haza), mais j’ai acheté un guide de conversation français / hébreu, on verra si c’est efficace ce soir.
Romain
Gedera - Israël 2011 – Jour 4 – Ani medaber ivrit
Shalom !
Aujourd’hui, nous sommes allés visiter Jérusalem, la ville sainte. Au programme de cet article, des photos, des surprises, des découvertes et surtout une grande révélation !
Et commençons par la révélation. Vous connaissez tous le mur des lamentations de Jérusalem ? Et bien, oubliez tout ce que vous avez appris, car ce mur…n’existe pas !
Ou du moins pas sous ce nom. En effet, le mur des lamentations s’appelle le mur occidental ! Cela s’explique par sa position de la fortification tout autour de la vielle ville. Il est vrai que ce mur est appelé mur des lamentations en français et dans d’autres langues, mais son nom officiel est le mur occidental.
Cependant, il existe bien un vrai mur des lamentations, mais pas celui que vous croyez. Regardez plutôt :
Et oui, il s’agit bien du ministère des finances, un lieu qui fait souvent pleurer les habitants d’Israël…
Revenons au déroulement de la journée. Tout a commencé par un petit déjeuner très riche ;
Nous sommes allés ensuite au mémorial de Yad Vashem, le mémorial de l’holocauste. Un mémorial très bien conçu et très impressionnant. Les articles du musée étaient également très intéressants et le guide était très émouvant dans sa façon de présenter les événements, même si je dois bien avouer qu'après avoir visité Auschwitz, il n'y avait pas vraiment de surprises.
Je ne reviendrai pas sur l’histoire de l’holocauste, vous la connaissez déjà. En revanche, un aspect du musée m’a beaucoup touché. En effet, de nombreux arbres ont été plantés et portent le nom des « justes parmi les nations », ces personnes qui ont sauvé des juifs pendant la shoah.
Nous sommes également passés devant la Knesset, le parlement d'Israël.
Nous sommes ensuite allés visiter la vieille ville de Jérusalem. Ce qui marque dès le début, c’est la division en 4 selon les religions (quartiers chrétiens, musulmans, juifs et arméniens). Nous n’avons pas pu visiter tous les quartiers, mais la différence est vraiment notable lorsqu’on passe d’un quartier à un autre.
En revanche, tous les quartiers sont liés par un élément commun : le tourisme. En effet, la vielle ville de Jérusalem est une zone hautement touristique, avec des magasins dans tous les coins de rues et malheureusement pas toujours très honnêtes… Pour vous donner un exemple, une carte SD 2 GO à 35 €, vous trouvez ça normal ? Le plus drôle est que nous avons pu marchander et que sans difficultés, le vendeur a baissé son pris à 15 € ! C’est très significatif !
Et comment parler de Jérusalem sans parler de la religion. En effet, Jérusalem est une terre sainte. 2 éléments religieux m’ont particulièrement interpellé.
Tout d’abord à Jérusalem, il y a la pierre sur laquelle Jésus a été nettoyé. Les gens se bousculent pour pouvoir toucher cette pierre et faire des prières. Ils en profitent aussi pour mettre des objets et les bénir.
Autre pratique religieuse, les juifs écrivent des petites prières sur des papiers qu’ils mettent sur le mur occidental. Ensuite, ils touchent le mur et font des prières.
Il est malheureusement difficile de décrire une ville comme Jérusalem. Le plus simple est de vous montrer les photos :
Et comme tous les soirs, les mots du jour en hébreu :
Bokel tov – Bonjour
Yaïna – Vin
Kacha kacha – comme ci comme ça
Zeh klum – ce n’est pas important
Kol akavod – Bravo
Déjà bientôt la fin du séjour. La journée de demain s’annonce aussi également pleine de surprise !
Romain
Aujourd’hui, nous sommes allés visiter Jérusalem, la ville sainte. Au programme de cet article, des photos, des surprises, des découvertes et surtout une grande révélation !
Et commençons par la révélation. Vous connaissez tous le mur des lamentations de Jérusalem ? Et bien, oubliez tout ce que vous avez appris, car ce mur…n’existe pas !
Ou du moins pas sous ce nom. En effet, le mur des lamentations s’appelle le mur occidental ! Cela s’explique par sa position de la fortification tout autour de la vielle ville. Il est vrai que ce mur est appelé mur des lamentations en français et dans d’autres langues, mais son nom officiel est le mur occidental.
Cependant, il existe bien un vrai mur des lamentations, mais pas celui que vous croyez. Regardez plutôt :
Et oui, il s’agit bien du ministère des finances, un lieu qui fait souvent pleurer les habitants d’Israël…
Revenons au déroulement de la journée. Tout a commencé par un petit déjeuner très riche ;
Nous sommes allés ensuite au mémorial de Yad Vashem, le mémorial de l’holocauste. Un mémorial très bien conçu et très impressionnant. Les articles du musée étaient également très intéressants et le guide était très émouvant dans sa façon de présenter les événements, même si je dois bien avouer qu'après avoir visité Auschwitz, il n'y avait pas vraiment de surprises.
Je ne reviendrai pas sur l’histoire de l’holocauste, vous la connaissez déjà. En revanche, un aspect du musée m’a beaucoup touché. En effet, de nombreux arbres ont été plantés et portent le nom des « justes parmi les nations », ces personnes qui ont sauvé des juifs pendant la shoah.
Nous sommes également passés devant la Knesset, le parlement d'Israël.
Nous sommes ensuite allés visiter la vieille ville de Jérusalem. Ce qui marque dès le début, c’est la division en 4 selon les religions (quartiers chrétiens, musulmans, juifs et arméniens). Nous n’avons pas pu visiter tous les quartiers, mais la différence est vraiment notable lorsqu’on passe d’un quartier à un autre.
En revanche, tous les quartiers sont liés par un élément commun : le tourisme. En effet, la vielle ville de Jérusalem est une zone hautement touristique, avec des magasins dans tous les coins de rues et malheureusement pas toujours très honnêtes… Pour vous donner un exemple, une carte SD 2 GO à 35 €, vous trouvez ça normal ? Le plus drôle est que nous avons pu marchander et que sans difficultés, le vendeur a baissé son pris à 15 € ! C’est très significatif !
Et comment parler de Jérusalem sans parler de la religion. En effet, Jérusalem est une terre sainte. 2 éléments religieux m’ont particulièrement interpellé.
Tout d’abord à Jérusalem, il y a la pierre sur laquelle Jésus a été nettoyé. Les gens se bousculent pour pouvoir toucher cette pierre et faire des prières. Ils en profitent aussi pour mettre des objets et les bénir.
Autre pratique religieuse, les juifs écrivent des petites prières sur des papiers qu’ils mettent sur le mur occidental. Ensuite, ils touchent le mur et font des prières.
C’est assez impressionnant de voir l’importance que la religion peut avoir ! N’étant moi-même pas très croyant, je découvre concrètement comment ces pratiques se réalisent, parfois même de façon un peu radicale.
Il est malheureusement difficile de décrire une ville comme Jérusalem. Le plus simple est de vous montrer les photos :
Et comme tous les soirs, les mots du jour en hébreu :
Bokel tov – Bonjour
Yaïna – Vin
Kacha kacha – comme ci comme ça
Zeh klum – ce n’est pas important
Kol akavod – Bravo
Déjà bientôt la fin du séjour. La journée de demain s’annonce aussi également pleine de surprise !
Romain
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