Salve!
De retour à Valence après une semaine de vacances en Sardaigne, la seconde plus grande île de la Méditerranée !
Et il y a eu beaucoup de choses à découvrir. Ayant principalement visité le sud de la Sardaigne, mon article ne parlera que de cette région (Cagliari, Campidano, Carloforte, etc.).
La Sardaigne est une île pleine de contrastes !
Premier contraste : les paysages.
Les paysages de la Sardaigne sont tout simplement magnifiques ! Des plages de dunes, de superbes plaines et montagnes, le paysage est varié et toujours très beau. Digne des plus belles cartes postales !
Cependant, le climat de la Sardaigne étant très sec, il y a de nombreux incendies. Ce sont parfois des hectares complets qui partent en fumée.
Deuxième contraste : l’identité sarde
Quelques pas en Sardaigne suffisent pour se rendre compte que la Sardaigne a une identité très forte, très patriotique. D’ailleurs, les Sardes eux-mêmes l’affirment : la Sardaigne n’est pas l’Italie.
Cela se ressent dans la langue, le sarde étant une langue très différente de l’Italien, bien que langue romane également. La plupart des Sardes sont bilingues, mais quand ils parlent entre eux, il y a de nombreuses interférences entre les deux langues. La langue sarde est un élément très important de l’identité locale.
La même chose pour la gastronomie. Les supermarchés abordent fièrement des « produits sardes », drapeau à l’appui. J’ai pour ma part adoré le fromage sarde, vraiment un délice !
Et élément très important, la Sardaigne est une région autonome d’Italie ! Cela signifie qu’elle dispose d’une autonomie importante dans son budget, sa législation, etc.
Mais malgré cet ancrage local très fort à la limite du nationalisme, l’Europe est très présente en Sardaigne !
En effet, la Sardaigne est une région assez pauvre. L’île vit surtout de l’agriculture et du tourisme, ainsi qu’un peu du tertiaire. Mais il n’y a pas d’industries (l’industrie des minerais en crise profonde), le chômage des jeunes est très importants, ce qui a pour conséquence une forte émigration des sardes vers l’Italie continentale ou d’autres pays.
L’Union Européenne est ainsi présente pour aider la Sardaigne dans son développement d’infrastructures et économique. J’ai pu voir de nombreux projets soutenus par l’Europe dans des petites villes, beaucoup plus que ce que l’on peut voir en France.
J’ai été très heureux de découvrir cette île que je ne connaissais pas, et j’espère maintenant pouvoir bientôt visiter la Sicile, l’île de mes origines familiales.
En attendant, bonjour Valence !
Romain
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